Le Palais Badi est l’oeuvre du souverain saâdien Ahmed El Mansour Ed-Dahbi (Le Doré) (1578-1603). Il devait commémorer sa victoire sur l’armée portugaise lors de la bataille des Trois Rois en 1578.
Pour construire cette oeuvre grandiose, le souverain choisit le coin nord-est de la Casbah, à proximité de ses appartements privés. Les travaux de construction qui donnèrent lieu à un immense chantier ont duré de 1578 à 1594. Certains travaux ont continué jusqu’en 1603, couvrant ainsi l’ensemble du règne du souverain. Le Badiâ (l’Incomparable) était destiné aux fêtes et aux audiences solennelles pendant lesquelles le souverain pouvait faire montre de son faste autant devant l’élite du royaume que devant les ambassades étrangères.
L’ensemble palatial est constitué d’une grande cour en forme de rectangle de 135 m sur 110 m, au milieu de laquelle fut aménagé un bassin de 90 m sur 20 m au centre duquel s’élevait une fontaine monumentale munie de deux vasques superposées et surmontées d’un jet d’eau. De part et d’autre de ce bassin central, deux dépressions sont couvertes d’arbres et de fleurs disposées dans des carrés séparés par des allées pavées de zelliges. Les angles du palais sont occupés par des bassins rectangulaires de 30 m sur 10 m. Autour de l’immense cour du palais Badiâ s’organisent les ruines imposantes d’anciens pavillons.
De part et d’autre du grand bassin central, s’élevaient deux pavillons se faisant face : l’un, connu sous le nom de Pavillon de cristal, a fait l’objet de fouilles qui ont mis au jour son plan tandis que le gros oeuvre du second, appelé Pavillon des audiences, subsiste sous forme de hautes murailles. Tous deux, de plan presque identique, étaient couverts d’une coupole aux douze colonnes. Le sol des deux pavillons était couvert de zelliges dont on peut observer quelques spécimens dans le Pavillon des audiences.
Deux autres pavillons, de dimensions plus importantes, occupent le milieu des côtés nord et sud. À la différence des deux premiers, la disposition du Pavillon vert et du Pavillon de l’héliotrope, légèrement en retrait, permettait l’aménagement de deux galeries ouvertes le long des murs soutenues par deux séries de colonnes de jaspe.
La porte principale qui portait le nom de Bab Al-Rokham, Porte du marbre, s’ouvrait dans l’angle sud-ouest de la face sud du palais. D’autres portes mentionnées par les chroniqueurs s’ouvraient sur les faces sud, est et ouest.
Il ne reste pas grand-chose du décor du Badiâ, sauf quelques fragments de colonnes, de stuc et de carreaux de faïence. D’après les récits des voyageurs et des ambassadeurs, ce décor était grandiose symbole de l’élégance et du raffinement de la dynastie saâdienne.
Le Badiâ fut détruit au XVIIème siècle sur ordre du sultan alaouite Moulay Ismaïl (1672-1727). Commencée vers 1696, la démolition dura une dizaine d’années. Une grande partie de ses matériaux auraient été acheminés vers Meknès pour être réemployés dans la construction de la ville royale de Moulay Ismaïl. Et grâce aux fouilles archéologiques effectuées en 1953 , on a pu mettre au jour un grand nombre de structures qui permettent d’entrevoir le plan d’ensemble. La fouille a également livré un matériel archéologique riche constitué principalement de fragments de marbre blanc et noir, de stuc, de chapiteaux, de faïence, de restes de fontaines et de bassins.
Pierre
Riad Bel Haj
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